Génération 1 - Tome 3
Mia est le troisième et dernier tome de la première génération des Phoenix Ashes
La première génération des Phoenix Ashes se compose de 3 novellas (histoires plus courtes que les romans). Ces novellas sont comme un bonus pour plonger dans les origines du club des Phoenix Ashes :
Tome 1 : Nath
Tome 2 : Elena
Tome 3 : Mia
La deuxième génération des Phoenix Ashes se compose de 6 tomes. La série est toujours en cours :
Tome 1 : Blade
Tome 2 : Ghost
Tome 3 : Sniper
Tome 4 ; Irish
Tome 5 : Hotshot (sortie en automne 2022)
Tome 6 : ??? (sortie en 2023)
Génération 1 - Tome 3
Le déchirement dans mon ventre m’empêche de poursuivre. Je m’écroule au sol, me rattrapant in extremis, les mains en avant. Impossible en revanche de maîtriser la suite. Je suis déjà en position fœtale et j’entends Elena crier d’appeler Doc. Moi, je sais pourquoi ça me tombe dessus : le stress, l’angoisse, la peur… Pas la peine d’avoir fait médecine pour comprendre que je ne contrôle pas ces émotions. Et avec la discussion qu’on vient d’avoir, elles sont au maximum.
Dès que je passe le portail après avoir salué le prospect de garde ce soir, mon corps est en alerte. Chaque parcelle de mon être sait. Je me trouve sur le territoire des Phoenix Ashes. Je suis peut-être une amie du club, il n’en est pas moins un gang dont je préfère tout ignorer des pratiques illégales. Le parking sur ma gauche est entièrement occupé par des motos. De la part de bikers refusant le système régissant le reste de la population, on s’attendrait à moins de discipline. Elles sont pourtant garées en rangées régulières et espacées. Chaque fois que je prends le temps de les observer de plus près, j’avoue éprouver une étrange attirance pour ces machines. Déjà, isolées, ce sont des deux-roues imposants, alors en groupe… Je me souviens quand je vivais encore à Roseville, on s’arrêtait toujours avec les copines, comme tous les gens dans la rue quand les bikers débarquaient. Peu importait ce qu’on était en train de faire, même les conversations restaient en suspens le temps de regarder passer le club de motos. Il s’est installé chez nous il y a moins de dix ans, mais à les voir faire la loi en ville et dans les comtés voisins, on pourrait croire qu’ils sont implantés dans la région depuis plus longtemps.
Je sors de ma contemplation lorsque des acclamations retentissent sur ma droite. Je reconnais le son qui déclenche les cris des membres et de leur « entourage » ou « hangaround », c’est-à-dire ceux qui traînent au club-house, mais ne font officiellement pas partie des leurs et n’arborent ainsi pas de gilet de cuir orné de leur logo. Un emblème reconnaissable entre mille, surtout par ici : un phénix tout simple affichant le nom du club. Pas de tête de mort ou de flammes de l’enfer, efficace et sobre. Un autre bruit mat déclenche une nouvelle vague de clameurs enthousiastes et rageuses : certains ont gagné leur pari et d’autres viennent de perdre de l’argent.
Je tourne les yeux vers le lampadaire éclairant l’espace jusqu’à l’entrée derrière l’attroupement. C’est plus fort que moi : je voudrais ne pas regarder, mais j’en suis incapable. Chaque week-end quand je me libère pour rendre visite à mon amie (presque tous, en somme), j’ai droit au même spectacle. Les comédiens varient, la pièce reste la même. J’aimerais réussir à me convaincre que je ne viens voir qu’Elena…
Entourés de plusieurs membres officiels du club et de civils, deux hommes torse-nu se battent. L’écho qui a attiré mon attention est celui de corps qui se heurtent… et des os craquant sous l’impact. Je contemple cette violence qui m’était étrangère avant de fréquenter la famille d’Elena. La première fois que j'ai assisté à un de ces combats, je me suis retrouvée tétanisée par une fascination que je savais malsaine mais dont j’ai été incapable de me détourner. Aujourd’hui, l’habitude ne change pas grand-chose : je suis toujours attirée par tout ce que je déteste et qui m’hypnotise à la fois.
Un des deux combattants tombe et, signifiant sa reddition, arrête le coude de son adversaire avant qu’il ne s’abatte sur lui. Ce dernier se redresse et lève les bras en un geste universel de victoire. Puis ses yeux clairs se posent sur moi. Je le reconnais direct. Pas besoin de plus de lumière pour savoir qu’il s’agit de Spark. Le motard dont les cheveux blond foncé lui arrivent au milieu du dos s’immobilise et serre les poings contre ses cuisses sans cesser de me fixer, n’accordant pas une seconde de son attention à la fille qui s’accroche à lui en sautillant. On n’en est pas à notre première danse du genre, lui et moi. Il me perturbe et je suis incapable de le lui cacher. Car je ne suis pas aveugle : il me veut. D’une façon aussi animale que tendre. Dichotomie déstabilisante à laquelle je suis loin d’être indifférente. La détermination de son regard suffit à me sortir de cette torpeur malsaine, car induite par un comportement que je condamnerais partout ailleurs. Ici, comme je le disais, à partir du moment où j’entre sur le territoire des Phoenix, je deviens presque une autre. Pas au point d’en oublier à qui j’ai affaire, cependant. C’est la raison pour laquelle je me désintéresse du road captain et contourne l’attroupement toujours compact. Je vais retrouver celle par le biais de qui j’en suis venue à fréquenter une bande de hors-la-loi.
Car je ne sais pas me mentir, et non, je ne suis pas ici uniquement pour mon amie.
Je peux faire semblant tant que je le souhaite, je le sens malgré tout me suivre des yeux jusqu’à ce que j’entre dans la salle commune. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur que ma gorge se desserre et que mon pouls ralentit. Je trace aussitôt au bar, il n’y a rien qu’un whisky ne puisse apaiser. Séréna est au comptoir ce soir, comme souvent. Tout le monde apprécie sa façon de travailler derrière le zinc, et elle prouve une fois encore qu’elle est au top, puisqu’un verre m’attend avant même de l’avoir demandé. Je lui souris, avale une gorgée, puis prends le temps de m’asseoir. Un léger goût amer me rappelle que si je garde une apparence déterminée face aux autres, je ne convoite pas moins ce que je me suis interdit.
– Merci, t’es une reine, je lance en guise de bonsoir.
– T’es blanche comme un cul, je me suis doutée que ça urgeait !
Elle se marre et je l’accompagne sans hésiter. Je suis ridicule. Spark ne me fait pas peur. Pas de la façon dont il le devrait, en tout cas. Si j’étais saine d’esprit, je craindrais ses activités parallèles, ses relations, le fait qu’il soit déjà allé en prison et qu’il puisse mettre KO un homme de presque deux fois son poids. Ce n’était pas le combat de ce soir, mais un autre que je n’oublierai pas de sitôt, un qui m’a foutu la trouille. Je me suis détestée d’avoir cette réaction. Car en entrant dans l’univers de ma meilleure amie, j’ai immédiatement pris cette décision : je ne tomberai pas amoureuse d’un membre des Phoenix Ashes. Pas quand être sa « régulière » implique d’avoir peur pour lui, demeurer dans l’ombre et l’ignorance, et le regarder risquer sa peau sans possibilité d’intervenir. En réalisant, ce soir-là, que Spark allait s’opposer à un type qui avait largement l’avantage physique, j’ai eu un aperçu de cette vie.
Et j’ai haï l’impuissance induite par cette terreur monstrueuse de le voir perdre. Sur la touche, parmi la foule des abrutis pariant sur celui qui allait s’en prendre plein la gueule, j’aurais été un visage au milieu des autres, régulière ou non.
Il n’aurait rien eu à foutre de mon avis et c’est bien là tout le problème. J’ai besoin que le mec qui partagera ma vie accorde plus de crédit à mon opinion que mes parents l’ont fait depuis ma naissance.
On se fout de savoir si Spark joue le rôle principal de tous mes fantasmes, ou s’il n’a jamais eu un mot ni un geste pour alimenter ces fameux délires. Je dois me rappeler que je suis là pour Elena, garder le contact avec elle, son fils et vaguement son mari. On ne va pas s’emballer, Priest n’est pas le genre de gars avec qui on papote, il est plutôt taciturne, voire carrément flippant. S’il était l’ombre, Spark serait la lumière… Tout aussi dangereux, mais avec le sourire. Un putain de sourire auquel pas une des filles ne résiste, au club. Non pas qu’elles voudraient résister, je ne me fais aucune illusion.
J’avais du mal, au début, je ne les comprenais pas. Écarter les cuisses pour se mettre à la disposition d’une bande de primates… pardon, mais on régresse, là, non ? Faut me rappeler pourquoi on brûlait nos soutifs il y a une quinzaine d’années si, au final, on s’offre volontairement en pâture aux hommes.
En réalité, après de longues discussions avec Nathalie, la femme du président du club, et Elena, j’ai compris que la véritable liberté était d’avoir le choix. Si le leur se traduit par une sexualité débridée, ça ne me concerne pas. Et si les mecs ont envie d’accepter, et soyons sérieux, je n’en ai pas croisé beaucoup qui refuseraient, c’est leurs affaires, pas les miennes.
J’ai pas le droit d’être jalouse quand Spark embarque une fille dans sa chambre. Je devrais m’estimer heureuse qu’ils baisent derrière une porte fermée, d’ailleurs. Je ne compte pas les fois où j’ai trébuché sur une partie de jambes en l’air. Jamais les siennes, c’est toujours ça de pris. Ce n’est pas comme s’il avait tenté de m’embarquer, moi… Même pas sûre que j’aurais refusé. Je sens que plus je le croise (car nos interactions se limitent à ça), plus je serais facile à cueillir, s’il en avait envie. Un soupir franchit discrètement mes lèvres. Je sais que je prends la bonne décision, mes arguments sont solides et je suis la première convaincue. N’empêche… Ça fait chier. Pas d’être sage, non, mais qu’il ne soit pas plus entreprenant. Même si je connais ses raisons, mon ego se fout de ça.
lenafaust –
Je continue sur ma lancée dans les novellas des Phoenix Ashes, et c’est toujours un plaisir.
Dans ce tome, on s’intéresse un peu plus à Mia la meilleure amie d’Elena, qu’on avait découvert dans la novella précédente.
Le couple Mia et Spark est intéressant, ils mettent bien en pratique le je t’aime moi non plus.
Je suis triste de la fin de cette histoire car on comprend que du coup on profitera moins des personnages par la suite.
Enfin que dire de l’épilogue, c’est le genre de fin qui te donne envie de filer lire les autres tomes pour comprendre rapidement.
oderio.laura.1617n –
Un troisième tome vraiment sympa, sans surprise je l’ai adorée comme les autres.
lilate16 –
Mia, bff d’Hannah. Amoureuse de Spark. Elle sait ce qu’elle veut… et ce qu’elle ne veut pas. Mais des fois, tout ne se passe pas comme prévu.
J’étais impatiente.
Impatiente de l’avoir.
Impatiente de le lire.
Impatiente de me replonger dans l’univers des bikers, des Phoenix Ashes.
Impatiente de retrouver tout ce qui fait de cette série une réussite.
Impatiente de lire Fleur Hana.
Impatiente.
Je l’ai reçu, je l’ai dévoré. Et j’ai détesté en premier lieu Fleur pour cette fin. Puis je l’ai remercié. Parce que chaque tome est unique. Chaque livre est un succès. Il n’y a pas de copié collé.
Au-delà de cette fin dont tout le monde va parler, il y a Mia et Spark. Ces deux là, ils se sont bien trouvés. Ils s’accordent à merveille. Quel plaisir de lire leur histoire. De les suivre. Et même si au début ce n’était pas gagné… je n’en dis pas plus! Si! Allez voir par vous-même!!!
Merci de m’avoir fait passer un excellent moment. Quand on est capable de faire passer autant d’émotions dans si peu de pages, moi je dis bravo. Et je dis “A quand la suite?”
Il y a des auteurs à qui tu achètes un livre: tu le lis, tu le ranges.
Il y a des auteurs à qui tu achètes un livre : tu le lis, tu le relis, tu le ranges, tu le relis, tu t’en souviens quelque temps après… car il a un truc en plus. Fleur tu as ce truc en plus.
Ookami Nox –
Dévoré en une matinée. L’autrice m’a à nouveau embarqué dans cet univers de MC. J’ai beaucoup aimé cette histoire qui dénote par rapport aux autres. Le couple Mia/Spark est explosif. Je n’ai pas pu détacher mes yeux de la liseuse avant ma fin. Cependant, j’ai été moins fan de ce couple là même si j’ai apprécié leur compagnie. Par contre, cette fin… J’ai pas tout compris XD
Marie7139 –
Magnifique comme toujours
Une merveilleuse histoire, une tuerie, une plume fluide et sublime comme toujours.
A suivre sans modération
Hâte de découvrir les autres Tomes
Laura G. –
Une histoire dévorée
J’avais hâte de lire ce tome 3 de la 1ere génération des Phoenix Ashes ! Et je n’ai pas été déçue comme pour les 2 premiers tomes ! J’adore le style de l’auteur et j’ai dévoré ce tome en une soirée !
Djihane Schmidt –
J’ai adoré
Inutile de vous dire que j’ai eu un gros coup de cœur pour les personnalités hautes en couleur de Mia et de Spark. Mia est loin d’être une demoiselle en détresse et a une forte personnalité. Elle sait tenir tête à Spark qui ferait fondre n’importe quelle femme (lectrice). Leurs échanges sont drôles, sexy et addictifs. Leur alchimie est palpable au fil des pages. Lire un nouveau tome de la saga des Phoenix ahes est aussi l’occasion de retrouver les personnages que l’on connaît déjà et que l’on adore. On en découvre également d’autres et j’aime le fait de pouvoir les relier entre eux.
Encore un excellent tome palpitant, addictif et explosif. Fleur Hana est la reine de la romance. J’aime son humour parfois douteux, ses personnages hautement charismatiques, coups de cœur et bien évidemment ses histoires dépaysantes. La plume de Fleur Hana est poétique et dans l’air du temps. Qu’attendez-vous pour rejoindre son gang?
Sandwes –
Un tome 3 surprenant
et hop voici le tome trois de la génération un, on en découvre un peu plus sur le MC. Et de nouveaux protagonistes. On n’est pas déçu du tout et quand la fin arrive c’est trop court ! Et quelle fin !!! On se retrouve au même point que dans le tome trois de la génération deux. Quel suspense vivement la suite.
Audrey (@labouquineried.audrey) –
Une suite comme on les aime
J’attendais avec impatience la suite des aventures de mes Bikers préférés et encore une fois je n’ai pas été déçue ! Mia et Spark sont à la hauteur des précédents et que dire de leur histoire… une nouvelle qui se dévore page après page. Une lecture qui m’a laissé sur ma faim tellement je souhaitais découvrir la suite. Et que dire de cette fin. Fleur sait jouer avec nos nerfs comme jamais, reste plus qu’à patienter jusqu’à Irish maintenant! N’attendez plus et partez sur les routes avec nos Phoenix Ashes
Yoyounette –
Une réussite totale
Que vaut Mia !?
Mia est une femme ayant connaissance des règles du MC, sa meilleure amie étant mariée au Vice-Président du MC. Elle côtoie ce monde sans y appartenir. Sa règle : ne jamais tomber amoureuse d’un Phoenix Ashes ! Vous vous y attendez au « mais » qui va suivre ?
MAIS ! le cœur a ses raisons que la raison (blablabla), et ainsi la voilà tiraillée entre son cerveau qui lui dicte son avenir tout tracé, son cœur lui intimant de lâcher prise et je ne vous parle pas de son vagin qui à lui aussi son mot à dire !
Cette nouvelle va vite et pourtant tant de choses s’y passent.
Elle apporte des réponses mais aussi des questionnements sur les romans de la 2ème génération. J’ai vraiment ressenti les pièces du machiavélique puzzle de Fleur Hana s’emboiter. Le rendu final étant encore impossible à percevoir.
Une lecture intense, chaque page tournée augmentant considérablement mon rythme cardiaque. Une lecture plaisante en retrouvant cette plume caractéristique de Fleur Hana, son empreinte et sa générosité dans la construction de ses personnages.
En somme, Mia est (sans surprise) une réussite ! un livre à part entière qui ne sera sublimé que si vous prenez le temps de découvrir l’univers des Phoenix Ashes.
Cora –
Sans surprise
Sans surprise il s’agit d’un coup de cœur pour ce nouveau tome de la série Phœnix Ashes.
En quelques pages l’autrice arrive à nous surprendre et à nous emmener dans cette univers de biker.
Chaque tome je les attends avec impatience et jamais déçus. Hâte de pouvoir découvrir le prochain !