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La peur de l’échec, coupable de ta panne d’écriture!

Aujourd’hui, on va parler de la peur de l’échec qui t’empêche de te lancer dans l’écriture de ta romance. Prête à aller de l’avant?

Ne pas se lancer, c’est se protéger de l’échec…

Cupcakes and co Fleur Hana

J’avoue que ça remonte à pas mal d’années, et que ce texte a été depuis retravaillé. Alors je vais répondre à côté et dire qu’initialement, il m’a probablement fallu 2 mois, mais qu’avec les révisions diverses apportées à l’histoire au fil des ans, on doit être au moins à 6 mois.

Mais oui, 1 ou 2 mois ont suffi à l’écriture de Seconde Chance, car même si ce titre est proche de moi sur plusieurs points, contrairement à ce que je craignais, ça n’a pas été difficile d’écrire en m’inspirant autant de mon expérience.

Au contraire, ça a été cathartique, et l’écriture s’est déroulée très naturellement.

Si ton livre n’est pas bon, tu peux l’améliorer!

Par exemple, tu peux avoir peur de ne pas être à la hauteur des romances que tu aimes lire.

La solution dans ces cas-là est de repérer tes faiblesses et de travailler dessus pour t’améliorer. Mais pour repérer tes faiblesses, il va falloir malgré tout que tu écrives, parce que tu ne peux pas connaître tes faiblesses à l’avance. Je ne suis pas en train de te dire que tu n’auras aucune faiblesse ; j’en ai depuis plus de 10 ans que j’écris des romances, j’en ai toujours et je travaille continuellement dessus. Mais si tu n’écris pas, tu ne peux pas les découvrir et les identifier

Un autre exemple : tu peux avoir peur de ne pas être assez douée en stylistique. Tu peux trouver que ton style est plat, qu’il est pas intéressant etc.

C’est la même chose pour pouvoir travailler ton style : il va falloir déjà que tu le découvres. Si tu n’as jamais écrit ou si tu as un petit peu écrit sans aller au bout d’un manuscrit, ton style tu ne le connais pas. Pour travailler ton style, tu peux par exemple lire davantage. Tu peux aussi reprendre d’anciens écrits et travailler dessus, corriger ces anciens écrits en te demandant ce qui ne te plaît pas dans ce style et comment tu peux le modifier.

Cupcakes and co Fleur Hana

Encore un autre exemple de peur et de croyances limitantes : tu peux t’imaginer que personne ne va jamais te lire, donc à quoi bon écrire ?

Là, j’ai pas vraiment de solution à te donner, parce que oui c’est le risque. Personne ne peut jamais te promettre que ton livre sera lu, personne ne peut te promettre non plus que ton livre sera signé par un éditeur ou si tu es en autoédition, qu’il va être acheté. Mais justement, c’est pas quelque chose qui dépend de toi et c’est une peur qui te sert plus d’excuse pour rester à l’abri qu’autre chose. Parce qu’elle n’est fondée sur rien, on ne peut pas savoir et, encore une fois, si tu te lances pas dans l’écriture de ta romance et si tu ne vas pas jusqu’à l’édition de celle-ci, tu ne peux pas savoir.

S’il n’est toujours pas bon, tu peux en écrire un autre

Si à l’issue de toutes ces améliorations que tu peux tenter de faire sur ton texte tu trouves qu’il n’est toujours pas bon, la nouvelle solution c’est d’en écrire un autre. Et ça, c’est pas grave, c’est pas vraiment un échec (on reparle plus loin de la notion de l’échec).

Imagine que tous les auteurs, toutes les autrices que tu peux lire et que tu peux voir dans les rayons des librairies n’en sont probablement pas à leur première tentative. On peut voir un auteur à succès qui va sortir dès le premier coup un livre qui va cartonner, mais toi tu ne vois pas ce qui se passe dans les coulisses. C’est à dire que peut être que cette personne a écrit 10, 15, 20 manuscrits avant d’en soumettre à un éditeur, avant de le faire lire à quelqu’un d’autre, avant d’arriver où il en est aujourd’hui. Et même si officiellement c’est son premier livre publié, en réalité derrière il y a peut-être toute la face cachée de l’iceberg. Et toi, face à ce succès, tu te dis « Oh la la quand même c’est son premier manuscrit, franchement chapeau ! » mais en réalité, derrière il y a énormément de travail. Et c’est grâce à ces réécritures, grâce à ces essais, à cet entraînement, que cette personne a réussi à décrocher un contrat d’édition.

Par exemple, mon premier manuscrit n’a jamais été lu par quelqu’un d’autre que mon mari et ma sœur. Je ne l’ai jamais soumis à un éditeur, je n’ai jamais envisagé de le faire lire à qui que ce soit d’autre. Pourtant c’est un manuscrit qui est abouti, il doit faire quelque chose comme 130 000, 150 000 mots : il est énorme, mais il est mauvais et je ne me suis pas arrêtée là. C’était mon tout premier manuscrit, j’aurais pu être découragée, et non, je me suis dit « non, celui-ci n’est pas bon » Qu’est-ce qui fait qu’il est mauvais ? J’ai essayé de travailler sur ce point-là en particulier, mais ce n’était pas un échec à mes yeux, et ça c’est toute l’essence de la notion de l’échec. 

L’échec est subjectif…

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Concrètement, l’échec qu’est-ce que c’est ? Eh bien ça va dépendre de chaque personne, ça va surtout dépendre de ta définition du succès 

Ta définition du succès va déterminer ta définition de l’échec. C’est subjectif, ça dépend absolument de chaque personne, de tes objectifs, et peut-être que tu places la barre trop haut pour le succès que tu souhaites atteindre et que, dans un premier temps, il faudrait que tu la rabaisses pour pouvoir atteindre des espèces de palier qui vont te motiver et qui vont faire que tu seras dans un cercle vertueux. Et au lieu de te dire « il y a peut-être l’échec au bout du chemin » tu vas rester dans cet état d’esprit qui fait que tu as tes petits succès personnels qui sont déterminés par toi et toi seule et qui vont te donner envie d’aller plus loin et d’avancer jusqu’à terminer ton manuscrit. 

    Si tu n’essaies pas, tu ne sauras pas!

    Est-ce que je peux te promettre que ton manuscrit sera réussi dans ces conditions ? 

    Non, bien entendu, mais je peux te promettre que tu auras la satisfaction d’être allée au bout d’un projet et que si vraiment ce projet ne te satisfait pas, s’il est pas à la hauteur de tes attentes, dans ce cas-là tu vas pouvoir travailler dessus. Mais on ne peut pas s’améliorer sur du vent; il faut absolument que tu aies une base. Encore une fois, la peur de l’échec est une excuse pour ne pas se lancer. 

    En réalité, que peut-il se passer de pire si tu « échouais » effectivement ? 

    Tu vas te décourager, peut-être ? Dans un premier temps, oui, mais est-ce que tu vas revenir ? Si tu as réellement envie d’écrire une romance, oui tu y reviendras forcément. Ce sera ton objectif et tu ne le perdras pas de vue. Donc admettons, ta première tentative ou ta 2e, ou peu importe, ne te convient pas. Qu’est ce que tu fais ? C’est comme le vélo : tu vas remonter en selle et tu vas te dire « maintenant, je tente à nouveau jusqu’à ce que j’y arrive ! » Quand tu veux absolument atteindre un objectif, tu fais en sorte de parcourir le chemin qui t’amène à cet objectif. Ce n’est pas en restant devant ton ordinateur à regarder le curseur clignoter sur ta page blanche de Word que tu vas atteindre cet objectif, on est bien d’accord. Et peut-être que tu vas devoir te vautrer plusieurs fois avant d’y arriver, et c’est pas grave ça arrive à tout le monde. C’est juste que les gens ont tendance à parler de leur expérience positive et ont beaucoup plus de difficultés à aborder ce qui sera considéré comme des échecs.

    Cupcakes and co Fleur Hana

    Il n’y a pas d’échec, que des expériences

    Pour finir, j’ai envie de te dire qu’il n’y a pas d’échec à mes yeux : il n’y a que des expériences.  

    Même le mot échec doit être banni de ton vocabulaire et devenir expérience. Chaque échec va t’apprendre quelque chose, donc c’est une expérience. Et pour pouvoir réussir, il faut de l’expérience, il faut des échecs. C’est comme ça que tu vas identifier tes points faibles, c’est aussi de cette manière que tu vas pouvoir identifier les différents obstacles qui vont pouvoir se dresser sur ton chemin. Tu vas découvrir que tu es plus à l’aise dans telle ou telle stratégie, telle ou telle technique etc., des choses que tu ne peux pas savoir tant que tu ne te lances pas.
    Donc en réalité, ne pas se lancer par peur de l’échec est une excuse un peu facile qu’il est aussi facile de se servir quand on a peur finalement de réussir. Parce que c’est le pire qui peut arriver, car même si à la fin de ton manuscrit tu n’es pas entièrement satisfaite du résultat, tu auras quand même réussi dans le sens où tu seras allée au bout de ton projet. Et tu ne pourras que derrière le retravailler jusqu’à ce que tu en sois pleinement satisfaite. Donc ouais, la peur de l’échec c’est la peur de réussir.

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