Chère Jane – Lettre 1

Bienvenue dans cette annexe de ta première lettre de Chère Jane! Je te conseille de lire la lettre avant de découvrir cette annexe. Belle lecture complémentaire à toi!

Note

Des coquilles se sont malheureusement incrustées dans les lettres, et ce, malgré les nombreuses relectures. Tout était déjà imprimé lorsque je les ai remarquées. Pour ne pas gâcher du papier et faire face à une énorme dépense supplémentaire, j’ai choisi de t’envoyer les lettres avec ces coquilles. Je fais appel à ta compréhension, mais aussi à ton imagination: car lorsqu’on écrit une lettre, on n’est jamais à l’abri de faire des fautes, n’est-ce pas? J’aime à me dire qu’il s’agit là d’une pointe d’authenticité, même si elle est involontaire. J’espère que ces oublis ne t’empêcheront pas de profiter à fond de l’expérience ^^ Merci de ne pas m’envoyer au bûcher!

Références

Des références à l’univers de Jane Austen, et plus particulièrement à Orgueil et préjugés, se sont glissées au long des lettres! Sauras-tu les retrouver?

Clique ici pour découvrir les références!

Page 1: Sanditon House fait référence au roman inachevé de Jane Austen.

Page 1: scène du film de 2005 d’Orgueil et préjugés durant laquelle Jane et Lizzy chuchotent sous le drap.

Page 2: Miss Bingley rapporte des nouvelles de la santé de Lady de Lashdrew, tout comme monsieur Collins le fait auprès de Darcy concernant Lady Catherine.

Page 4: Lizzy rapporte le nombre de danses entre Georgiana et le marquis, tout comme sa mère au sujet de Jane et de monsieur Bingley.

Page 4: Lizzy cite presque mot pour mot ce que Darcy a dit d’elle au premier bal où il a assisté à Meryton.

Page 5: mention du “stratagème” de Miss Bingley lorsqu’elle propose à Lizzy de marcher en sa compagnie dans le salon.

Page 6: Jane Austen, dans une lettre qu’elle écrivit, mentionne qu’elle a un peu trop bu et que ça altère la qualité de son écriture.

Chronique mode par Francette B.

Lorsque l’on pense aux héroïnes de Jane Austen, on les imagine toutes auréolées de mousseline blanche, comme sur cette peinture de William Beechey intitulée Kitty Packe et réalisée en 1820.

La silhouette est souple, on les sent libérées des carcans des années passées.  

Mais qu’en était-il vraiment ? Pour comprendre une mode, il faut savoir ce qui se cache sous les atours « tendances » de l’époque.  

Découvrons les dessous d’une dame de la classe moyenne dans les années 1810. 

Tout d’abord, la pièce indispensable à toute tenue : la chemise de jour.

En lin ou en coton, simple et sans fioritures ou brodée finement, elle permettait de protéger le corps du frottement des vêtements, tout en isolant ceux-ci de la transpiration. De cette façon, on les lavait peu ou pas, tandis que les chemises étaient lessivées fréquemment. 

 Elle avait en général des manches courtes et droites, mais si la dame prévoyait de porter une robe à manches « ballon », la chemise pouvait en avoir aussi. 

L’encolure était large, souvent modulable grâce à une coulisse, afin de l’adapter aux différents décolletés des tenues de la journée. 

Passons ensuite aux bas. 

Tricotés en coton, en laine ou en soie, selon ses moyens, le climat et son style de vie, ils montaient au-dessus du genou sous lequel on les maintenait avec une jarretière, parfois brodée.  

Madame va maintenant mettre et ajuster son corset.  

Moins contraignant que les anciens corps à baleines, il doit néanmoins modeler la silhouette, assurer le maintien et permettre aux robes d’être correctement drapées sur le corps.  

Il doit remonter la poitrine, parfois très haut, et séparer les seins. 

À cet effet, un busc en bois est glissé dans le corset entre les seins ; ceux-ci trouvent leur place dans des bonnets qui sont une nouveauté. Les corsets sont lacés ou agrafés. Il existe aussi des brassières qui jouent le même rôle sans descendre à la taille.  

Elles peuvent avoir deux pans croisés dans le dos et maintenus sur le devant, ce qui facilite la mise en place pour une personne seule. 

Notre dame se glisse ensuite dans son jupon qui est un rectangle froncé, placé sous la poitrine, et auquel on a ajouté des bretelles pour l’empêcher de glisser ; il peut être agrafé ou lacé dans le dos, il est de la même longueur que la robe et son ourlet peut être brodé.

Elle choisira à ce moment-là d’ajouter ou pas sur ses épaules une « chemisette » qui s’apparente à un plastron, et qui recouvre la poitrine et arbore des cols très variés, du plus simple au plus sophistiqué. 

Et les pantalons, me direz-vous ?  Il faut encore attendre un peu, ils existent mais ne sont pas d’usage courant. Toujours mal vus, ils donnent « mauvais genre » aux femmes qui en portent. Ils n’apparaitront vraiment qu’avec l’élargissement des jupes au cours des années suivantes.

Madame est maintenant prête à mettre sa robe, à bientôt pour en parler. 

Lecture austinienne

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